J'@ime !, Miam

Food(mon)chéri, tous mes voeux

21 mai 2016

J’ai frotté une vieille théière pour essayer de la ravoir… et puis une fée un peu déglingue est sortie en faisant un vieux pshitt. Toute ébouriffée et toute froissée, elle me dit :
– Ah ! Ba c’est pas trop tôt !
Bon, apparemment, libérééééée, délivrééééée, mais j’ai pas tiré la reine des neiges quand même…
Elle dit :
– Dis donc, c’est pas qu’j’ai pas l’temps, mais vu mon état, j’irais bien chez l’coiffeur et chez Zara, moi. Alors si tu pouvais faire un voeux fissa fissa, ça m’arrangerait la baguette. »
Ni une ni deux, pas folle, je lui demande le truc dont je rêve depuis toujours :
– Euhhh, chère jolie fée (un peu de fayotage au moment des voeux, c’est pas mal), j’adooooorerais avoir un VRAI cuisinier, qui me ferait, quand je suis bien fatiguée (et surtout quand je suis une vilaine feignasse), un plat sain, frais, équilibré, original et délicieux. Il me le livrerait en 20 minutes et en vélo (une petite pensée pour la planète et puis 20 minutes, c’est assez court pour que je ne me jette pas sur les cacahuètes et le saucisson en attendant).
Elle me répond :
– Pfffff, et pendant que t’y es, tu voudrais que ça soit pas cher j’imagine ?
J’hésite pas, j’ai trois voeux, j’en profite…
– Euhhh oui, je veux bien. Pas cher ça sera super s’il te plait la fée.
– Bon, allez, dit-elle en remettant vite fait son trench à paillettes, c’est bien parce que c’est toi et parce que tu m’as sortie du trou, je te le fais à moins de 10 € le plat.

Abracadabra ! Foodchéri le voilà !

Rho la la, Foodchéri, c’est magique quand le frigo est vide, quand on en a marre de déjeuner dans les bouibouis du coin ou quand on n’a rien foutu du week-end et tout mangé. Ou alors parce qu’on rentre à la bourre (j’ai pas dit bourré) de la campagne avec des pommes et des fleurs des champs dans le coffre… mais pas le dîner.

Morale de l’histoire, quand l’habit fait pas la fée, Foodchéri fait de l’effet.

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